Etudes et Analyses

Analyse budgétaire 2016-2018 Financements des partenaires Techniques et financiers en faveur de la nutrition au Burkina Faso

L’analyse budgétaire des financements des Partenaires techniques et financiers (PTF) en faveur de la nutrition au Burkina Faso sur la période 2016-2018 a été initiée par le Réseau de la société civile pour la nutrition (RESONUT), avec le soutien de ses partenaires. Elle répond à la volonté des acteurs du secteur de pouvoir estimer les montants des décaissements des PTF en faveur des interventions « sensibles » et « spécifiques » à la nutrition telles que définies par la revue Lancet de 2013.

L’étude permettra de disposer de données budgétaires fiables pour prioriser, planifier et pour éclairer les décisions et stratégies d’allocations en direction du secteur de la nutrition.

La présente analyse budgétaire des financements des PTF en faveur de la nutrition au Burkina Faso a été conduite suivant la méthodologie Afrique de l’Ouest de suivi du financement de la nutrition qui est calquée sur l’approche en trois étapes développées par le réseau Scaling Up Nutrition (SUN) à savoir : (i) l’identification des lignes budgétaires des dépenses pro-nutrition, (ii) la catégorisation en dépenses spécifiques ou sensibles à la nutrition et (iii) la pondération des catégories de dépenses identifiées selon leur degré de liaison avec la nutrition.

 

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Étude régionale pour l’identification des financements endogènes existant en vue de renforcer le financement de la nutrition au Burkina Faso

L’analyse 2020 des financements endogènes en faveur de la nutrition au niveau des deux (02) communes à statut particulier du Burkina Faso (Ouagadougou et Bobo-Dioulasso) a été initiée par le Réseau de la société civile pour la nutrition (RESONUT), avec le soutien de ses partenaires. Elle vise essentiellement à faire l’état des lieux de ces financements en vue d’en identifier les sources, les secteurs porteurs, les forces, les faiblesses, les opportunités, les menaces, etc.

Les travaux ont été conduits suivant une approche participative qui s’inscrit dans le cadre général de la méthodologie Afrique de l’Ouest de suivi du financement de la nutrition. L’approche d’analyse a été d’opérer une restructuration des résultats attendus en deux (02) principales composantes : (i) Diagnostic des financements endogènes de la nutrition et (ii) Analyse budgétaire des financements endogènes.

Le diagnostic a couvert quatre (04) piliers, à savoir (1) la revue des principales sources de financements endogènes ; (2) la revue des secteurs porteurs aux financements endogènes ; (3) la revue des FFOM en matière de financements endogènes, et (4) la revue du cadre institutionnel (dispositif, acteurs) des financements endogènes.

Quant à l’analyse budgétaire, elle part de (a) l’identification des lignes budgétaires des dépenses pro-nutrition, (b) la catégorisation en dépenses spécifiques ou sensibles à la nutrition et (c) la pondération des catégories de dépenses identifiées selon leur degré de liaison avec la nutrition.

 

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Rapport RESONUT_Multisectorialité_2017

La présente étude a pour objectif d’évaluer les mécanismes de coordinations des programmes multisectoriels au Burkina Faso et dans la sous-région, afin de proposer un modèle d’ancrage institutionnel adapté pour la nutrition au Burkina Faso.
Il s’est agi d’une étude basée sur la revue documentaire et une enquête de terrain effectuée du 1er au 28 février 2017. Un échantillon raisonné des organes institutionnels ayant un mécanisme de coordination à caractère multisectoriel ont été retenus pour l’étude. Nous avons réalisé des entretiens de groupe (focus), un entretien d’experts ainsi que des entretiens individuels approfondis. Ces éléments ont été également renforcés par la recherche documentaire et la revue bibliographique dans le domaine de la nutrition au Burkina Faso et dans les pays concernés. Les principaux facteurs qui limitent la fonctionnalité des mécanismes de coordination multisectorielle ont été :
Le degré d’implication des personnes ressources des secteurs concernés. Lorsque les premiers responsables sont sensibilisés et engagés, ils s’impliquent mieux dans le fonctionnement des mécanismes de coordination et donnent une bonne impulsion à suivre.

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Analyse du cadre légal de la nutrition au Burkina Faso

 

La sécurité alimentaire et nutritionnelle a toujours été au cœur des préoccupations des gouvernements au Burkina Faso. D’énormes efforts ont été consentis en vue de protéger les populations contre les situations de vulnérabilité vécues face à l’instabilité des productions alimentaires à tous les niveaux. C’est ainsi que des programmes de soutien à la production ont été élaborés et mis en œuvre depuis de nombreuses années de même que des dispositifs de coordination de la sécurité alimentaire ont été mis en place pour une gouvernance performante de ce domaine. Toutefois, malgré ces efforts déployés, l’insécurité alimentaire et nutritionnelle demeure une préoccupation majeure au Burkina Faso, en témoigne la récurrence des chocs (l’indisponibilité et l’inaccessibilité de denrées alimentaires, la non stabilité des approvisionnements etc.) auxquels restent confrontées de nombreuses populations vulnérables.

Le constat empirique sur le terrain fait ressortir que la majorité des personnes souffrant de malnutrition au Burkina Faso sont des femmes enceintes et allaitantes, et des enfants de moins de cinq ans vivant en milieu rural. Ces inégalités s’expliquaient principalement par les difficultés d’accès aux services de santé et les pratiques alimentaires archaïques et inadéquates. Fort de ce constat, le gouvernement burkinabè s’est engagé sur le nouvel agenda mondial pour le développement consacré par les Objectifs de Développement Durable (ODD) pour lesquels les recommandations formulées dans ce document visent l’atteinte de son deuxième objectif (ODD2) qui prône « l’élimination de la faim, l’atteinte de la sécurité alimentaire et la promotion d’une agriculture durable », d’ici 2030.

Il ressort de ce qui précède que les problématiques liées à la sécurité alimentaire et nutritionnelle sont multiples. Parmi celles-ci, on peut retenir la multitude de textes et instruments juridiques, l’insuffisance et le manque de connaissances ou d’appropriation de ces textes favorables à la sécurité alimentaire et nutritionnelle. En effet, il existe des instruments juridiques inadéquats et même parfois insuffisants ou inadaptés au contexte national. Ils doivent par conséquent faire l’objet d’une relecture ou d’une élaboration.

En outre, d’autres textes concernant à la fois la sécurité alimentaire et la sécurité nutritionnelle qui doivent mieux protéger les consommateurs manquent de rigueur par moment en terme de coercition. C’est compte tenu de ce contexte et conscient de tous ces enjeux, que le Réseau de la Société civile pour la Nutrition (RESONUT) a commandité la présente étude sur le « cadre légal de la nutrition au Burkina Faso ».

 

 

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Etude mécanismes de rédévabilité_210217_RESONUT

Aujourd’hui, la malnutrition est un problème de santé publique qui contribue négativement au développement en général. La lutte contre ce fléau a été entreprise depuis des années, mais il demeure encore. Pour faire face à ce problème, il est nécessaire de mettre les responsables en charge du bien-être de la population, les acteurs, donateurs du domaine de la nutrition face à leur responsabilité. Ainsi, la redevabilité qui est un moyen de rendre compte des engagements entre gouvernement, acteurs, donateurs, société civile et bénéficiaires est important pour le succès des programmes nutritionnels. Pour ce faire, une étude sur les mécanismes de redevabilité existants et leur fonctionnalité au Burkina Faso est importante et cela contribuera au succès de la lutte contre la malnutrition.

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