Lutte contre la malnutrition : Le RESONUT invite les différents acteurs à poursuivre les efforts
Rio de Janeiro abrite ce 4 août 2016, l’événement nutrition pour la croissance II pour rappeler aux pays l’importance de respecter leurs engagements pour la nutrition et les pousser à rendre plus spécifiques leurs promesses financières et politiques. Le Réseau de la société civile pour la nutrition du Burkina Faso n’est pas resté en marge de cette célébration. En effet, tout comme d’autres pays dans la zone Afrique, il a animé une conférence de presse à Ouagadougou. Objectif : Rendre publique la déclaration de la société civile sur la lutte contre la sous-nutrition en Afrique de l’Ouest, au Tchad et à Madagascar.
« Malgré les efforts consentis par les Etats d’Afrique de l’Ouest, du Tchad et Madagascar, la situation demeure extrêmement préoccupante en Afrique de l’Ouest et centrale, puisque 5,9 millions d’enfants de moins de cinq ans risquent de souffrir de la malnutrition aigüe cette année, dont 1,9 million dans sa forme sévère, si des remèdes appropriés ne sont pas apportés », peut-on lire dans la déclaration de la société civile sur la lutte contre la sous-nutrition en Afrique de l’Ouest, au Tchad et à Madagascar. Elle a été rendue publique par le réseau de la société civile pour la nutrition (RESONUT) lors d’une conférence de presse, ce 4 août 2016 à Ouagadougou.
« L’objectif de cette rencontre c’est de faire un plaidoyer pour que la question de malnutrition soit prise en compte par tous les intervenants, que ce soit au niveau étatique qu’au niveau des organisations afin qu’on puisse dans le court, moyen, long termes booter cette problématique hors de nos nations », a déclaré le président par intérim du Réseau de la société civile pour la nutrition (RESONUT), Aimé Parfait Coulidiaty.
Pour ce faire, il a invité les pays à s’investir largement dans les interventions à la fois sensibles et spécifiques à la nutrition. « Nous, société civile d’Afrique de l’Ouest, du Tchad et de Madagascar, demandons aux Etats d’agir urgemment. Agir pour la vie. Agir pour inverser la tendance. Agir pour écrire une nouvelle page de l’histoire des enfants en Afrique à transmettre aux générations futures (…) », a-t-il lancé. Aussi a-t-elle recommandé aux gouvernements des pays concernés, l’organisation d’une conférence régionale de haut niveau pour l’adoption d’engagements financiers forts d’ici 2017 ; à garantir un financement adéquat de la nutrition en consacrant au moins 3% de leur budget à la nutrition, d’ici à 2020, entre autres.