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Les Documents de positions

Au RESONUT, nous articulons clairement nos stands sur des enjeux critiques relatifs à la nutrition et à la sécurité alimentaire. Ces documents reflètent notre engagement à influencer les politiques, promouvoir des pratiques meilleures et plus équitables, et guider l’action collective vers l’éradication de la malnutrition sous toutes ses formes.

Objectifs des Documents de Position

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Informer et Sensibiliser

Élever la conscience sur les enjeux nutritionnels critiques et leur impact sur le développement socio-économique.

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Influencer les Décideurs

Fournir des recommandations basées sur des preuves aux décideurs pour orienter les politiques et les programmes.

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Mobiliser la Société Civile

Encourager une action collective parmi les organisations de la société civile, les communautés et les individus pour soutenir des changements positifs dans le domaine de la nutrition.

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Participer à la Conversation

Nous sommes ouverts au dialogue et à la collaboration. Si vous souhaitez discuter des points abordés dans nos documents de position, partager votre expertise, ou proposer des initiatives conjointes, n’hésitez pas à nous contacter.

Ensemble, nous pouvons façonner un avenir où la nutrition est au cœur du développement et du bien-être de tous au Burkina Faso.

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Accéder aux Documents

Nos documents de position sont disponibles pour consultation et téléchargement. Nous encourageons leur lecture par toutes les parties intéressées : décideurs, partenaires de développement, organisations non gouvernementales, chercheurs, et le grand public.

Pour accéder à ces ressources, veuillez visiter notre bibliothèque en ligne ou nous contacter directement pour obtenir des copies.

Livret de recettes de mets Burkinabé (volume 2)

Le document en bref

Le Burkina Faso regorge d’une diversité de savoir-faire en matière d’art culinaire qui malheureusement sont souvent peu connus et peu diffusés. C’est pour combler ce déficit d’information que le Ministère en charge de l’Agriculture, dont l’une des missions est la promotion de la consommation des mets à base des produits nationaux, a pris l’initiative de mettre à votre disposition ce livret de recettes dont l’exploitation pourrait contribuer à améliorer la structure de votre consommation alimentaire. L’opportunité vous est ainsi donnée, à travers ce livret, de découvrir la richesse, la diversité et les innovations en matière d’art culinaire du Burkina Faso.

Livret de recettes de mets Burkinabé (volume 1)

Le document en bref

Le Burkina Faso regorge d’une diversité de savoir-faire en matière d’art culinaire qui malheureusement sont souvent peu connus et peu diffusés. C’est pour combler ce déficit d’information que le Ministère en charge de l’Agriculture, dont l’une des missions est la promotion de la consommation des mets à base des produits nationaux, a pris l’initiative de mettre à votre disposition ce livret de recettes dont l’exploitation pourrait contribuer à améliorer la structure de votre consommation alimentaire. L’opportunité vous est ainsi donnée, à travers ce livret, de découvrir la richesse, la diversité et les innovations en matière d’art culinaire du Burkina Faso.

Synthèse de la  (PNMN) assortie de son Plan Stratégique en langues nationales

Le document en bref

La Politique Nationale Multisectorielle de la Nutrition (PNMN), référentiel de gouvernance adopté en 2020 et peu connu jusque-là, est enseigné aux communautés des régions de l’Est, du Nord et du Centre-nord du Burkina Faso, pour une meilleure appropriation et compréhension.

A ce jour, la PNMN peine à être opérationnalisée du fait de sa non-maîtrise par les différents acteurs y compris les Organisations de la Société Civile (OSC), les Organisations à Base Communautaire (OBC) et les communautés elles-mêmes.

C’est pour palier à cela que le Réseau de la Société Civile pour la Nutrition (RESONUT) et l’Association Monde Rural (AMR), à travers le consortium R2G, ont initié  l’édition synthétique de la PNMN en français et en langues locales (mooré, gulmantchéma et fulfuldé).

Synthèse de la  (PNMN) assortie de son Plan Stratégique en langues nationales

Le document en bref

La Politique Nationale Multisectorielle de la Nutrition (PNMN), référentiel de gouvernance adopté en 2020 et peu connu jusque-là, est enseigné aux communautés des régions de l’Est, du Nord et du Centre-nord du Burkina Faso, pour une meilleure appropriation et compréhension.

A ce jour, la PNMN peine à être opérationnalisée du fait de sa non-maîtrise par les différents acteurs y compris les Organisations de la Société Civile (OSC), les Organisations à Base Communautaire (OBC) et les communautés elles-mêmes.

C’est pour palier à cela que le Réseau de la Société Civile pour la Nutrition (RESONUT) et l’Association Monde Rural (AMR), à travers le consortium R2G, ont initié  l’édition synthétique de la PNMN en français et en langues locales (mooré, gulmantchéma et fulfuldé).

Synthèse de la  (PNMN) assortie de son Plan Stratégique en langues nationales

Le document en bref

La Politique Nationale Multisectorielle de la Nutrition (PNMN), référentiel de gouvernance adopté en 2020 et peu connu jusque-là, est enseigné aux communautés des régions de l’Est, du Nord et du Centre-nord du Burkina Faso, pour une meilleure appropriation et compréhension.

A ce jour, la PNMN peine à être opérationnalisée du fait de sa non-maîtrise par les différents acteurs y compris les Organisations de la Société Civile (OSC), les Organisations à Base Communautaire (OBC) et les communautés elles-mêmes.

C’est pour palier à cela que le Réseau de la Société Civile pour la Nutrition (RESONUT) et l’Association Monde Rural (AMR), à travers le consortium R2G, ont initié  l’édition synthétique de la PNMN en français et en langues locales (mooré, gulmantchéma et fulfuldé).

Synthèse de la  (PNMN) assortie de son Plan Stratégique en langues nationales

Le document en bref

La Politique Nationale Multisectorielle de la Nutrition (PNMN), référentiel de gouvernance adopté en 2020 et peu connu jusque-là, est enseigné aux communautés des régions de l’Est, du Nord et du Centre-nord du Burkina Faso, pour une meilleure appropriation et compréhension.

A ce jour, la PNMN peine à être opérationnalisée du fait de sa non-maîtrise par les différents acteurs y compris les Organisations de la Société Civile (OSC), les Organisations à Base Communautaire (OBC) et les communautés elles-mêmes.

C’est pour palier à cela que le Réseau de la Société Civile pour la Nutrition (RESONUT) et l’Association Monde Rural (AMR), à travers le consortium R2G, ont initié  l’édition synthétique de la PNMN en français et en langues locales (mooré, gulmantchéma et fulfuldé).

Capitalisation des expériences du projet changer- Agir-Progresser (CAP)

Le document en bref

Engagé dans la concertation et la coordination de la société civile pour l’amélioration de l’état nutritionnel des populations, afin de faire du Burkina Faso un pays exempt de faim et de malnutrition, le RESONUT a bénéficié d’un appui financier de la fondation Bill&Melinda Gates.

L’objectif de cet appui financier est de contribuer à la réduction de la malnutrition au Burkina Faso à travers la mise en œuvre d’actions spécifiques et ciblées de plaidoyer et de communication à la base.

Cette subvention, conformément aux accords contractuels avec la fondation, a été utilisée pour d’une part, développer des supports de plaidoyer pour des informations justes et appropriées à l’endroit du grand public et la communication pour les communautés et les membres du RESONUT et de l’autre conduire un plaidoyer pour des politiques publiques et une gouvernance

en faveur des personnes souffrant de malnutrition.  Elle a été mise en œuvre à travers le projet

« Changer-Agir- Progresser (CAP) pour un Burkina Faso sans malnutrition », un projet de trois (3) ans avec pour vision de : « Faire du Burkina Faso un pays exempt de faim et de malnutrition »

L’objectif général du projet était de :

  • Renforcer les capacités des membres du RESONUT pour des actions de plaidoyer efficaces et efficientes en vue d’influencer les décideurs politiques et économiques en faveur de la nutrition au Burkina Faso.

De façon spécifique, la mise en œuvre du projet a été orientée par les objectifs suivants :

  • Améliorer la gouvernance en faveur de la nutrition aux niveaux national et décentralisé ;
  • Inciter le gouvernement du Burkina Faso à allouer davantage de financements adéquats et domestiques en faveur de la nutrition et mettre en place un mécanisme viable de redevabilité national y relatif ;
  • Renforcer les capacités organisationnelles, techniques, de gestion du RESONUT et le rendre autonome.

Le RESONUT a initié une étude de capitalisation pour « documenter les expériences (les bonnes pratiques) du projet « CAP » et assurer la visibilité du projet dans les 05 régions du Burkina et au niveau national.

 

Note au Président de l’Assemblée Nationale du Burkina Faso

Le document en bref

Cette note de plaidoyer a été rédigée par les réseaux des Nations Unies et de la société civile pour la nutrition au Burkina Faso.

Dans la presse

Journée Mondiale de l’Alimentation 2016

L’alimentation, et au-delà la nutrition sont des droits humains fondamentaux pour tout individu. A la faveur de la célébration de la journée mondiale de l’alimentation ce 16 octobre, le Réseau de la Société Civile pour la Nutrition (RESONUT), créé en 2014 et constitué de 31 ONG et Associations de développement intervenant sur tout le territoire national, appelle l’Etat burkinabè, et les autres acteurs, à plus d’engagements financiers en faveur de la nutrition des Burkinabè, notamment des plus vulnérables que sont lesÂenfants de moins de cinq ans, les femmes enceintes et allaitantes.

« Le climat change, l’alimentation et l’agriculture aussi », tel est le thème retenu par l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) à l’occasion de la journée mondiale de l’alimentation 2016. Ce thème entre en droite ligne avec les signaux de détresse lancés depuis 1992 à RIO sur le réchauffement de notre planète. Ces inquiétudes ont été renouvelées lors de la conférence de Paris en 2015 sur le climat (COP 21). L’enjeu capital de ce rendez-vous est de limiter le réchauffement climatique à l’échelle mondiale entre 1,5° C et 2°C, d’ici à 2100. Les effets du changement climatique au nombre desquels des inondations, des périodes de sécheresses assez fréquentes, la désertification iront crescendo si rien n’est fait ! La situation nutritionnelle peu reluisante des populations subsahariennes comme le Burkina Faso prendra davantage un coup.

Un enfant sur 2 qui décèdent a souffert de la malnutrition

Le Burkina Faso subit de plus en plus les effets du changement climatique, ce qui n’est pas sans conséquence sur son agriculture, composante importante de la sécurité nutritionnelle. En effet, la situation nutritionnelle au Burkina Faso présente des chiffres inquiétants. La prévalence en 2015 de la malnutrition aigüe globale (faible poids par rapport à la taille) est de 10.4% contre 8.6% en 2014. La prévalence de la malnutrition chronique quant à elle est en légère baisse et est passée de 35% en 2010 à 30.2% en 2015 (1). Plus d’un million d’enfants de moins de 5 ans souffrent de la malnutrition chronique (petite taille par rapport à l’âge). Un enfant sur 10 souffre de malnutrition aiguë et à haut risque de décès. Cela représente environ 500 000 enfants.

Lutte contre la malnutrition : Le RESONUT invite les différents acteurs à poursuivre les efforts

Rio de Janeiro abrite ce 4 août 2016, l’événement nutrition pour la croissance II pour rappeler aux pays l’importance de respecter leurs engagements pour la nutrition et les pousser à rendre plus spécifiques leurs promesses financières et politiques. Le Réseau de la société civile pour la nutrition du Burkina Faso n’est pas resté en marge de cette célébration. En effet, tout comme d’autres pays dans la zone Afrique, il a animé une conférence de presse à Ouagadougou. Objectif : Rendre publique la déclaration de la société civile sur la lutte contre la sous-nutrition en Afrique de l’Ouest, au Tchad et àÂMadagascar.

« Malgré les efforts consentis par les Etats d’Afrique de l’Ouest, du Tchad et Madagascar, la situation demeure extrêmement préoccupante en Afrique de l’Ouest et centrale, puisque 5,9 millions d’enfants de moins de cinq ans risquent de souffrir de la malnutrition aigüe cette année, dont 1,9 million dans sa forme sévère, si des remèdes appropriés ne sont pas apportés », peut-on lire dans la déclaration de la société civile sur la lutte contre la sous-nutrition en Afrique de l’Ouest, au Tchad et à Madagascar. Elle a été rendue publique par le réseau de la société civile pour la nutrition (RESONUT) lors d’une conférence de presse, ce 4 août 2016 à Ouagadougou.

« L’objectif de cette rencontre c’est de faire un plaidoyer pour que la question de malnutrition soit prise en compte par tous les intervenants, que ce soit au niveau étatique qu’au niveau des organisations afin qu’on puisse dans le court, moyen, long termes booter cette problématique hors de nos nations », a déclaré le président par intérim du Réseau de la société civile pour la nutrition (RESONUT), Aimé Parfait Coulidiaty.

Pour ce faire, il a invité les pays à s’investir largement dans les interventions à la fois sensibles et spécifiques à la nutrition. « Nous, société civile d’Afrique de l’Ouest, du Tchad et de Madagascar, demandons aux Etats d’agir urgemment. Agir pour la vie. Agir pour inverser la tendance. Agir pour écrire une nouvelle page de l’histoire des enfants en Afrique à transmettre aux générations futures (…) », a-t-il lancé. Aussi a-t-elle recommandé aux gouvernements des pays concernés, l’organisation d’une conférence régionale de haut niveau pour l’adoption d’engagements financiers forts d’ici 2017 ; à garantir un financement adéquat de la nutrition en consacrant au moins 3% de leur budget à la nutrition, d’ici à 2020, entre autres.

Dans la même dynamique, M. Coulidiaty a réaffirmé l’engagement de la société civile à lutter contre la sous-nutrition aux côtés des gouvernements et à jouer pleinement son rôle. « La société civile africaine s’engage à soutenir et accompagner la formation et la mise en œuvre d’une politique nationale pour la nutrition et l’amélioration à travers des espaces de dialogues multi-acteurs d’ici 2018 ; assurer le suivi budgétaire de la nutrition avec une implication effective des communautés et des parlementaires aux niveaux national et régional d’ici 2018 », a-t-il rassuré, avant de poursuivre : « Elle s’engage également à encourager les gouvernements à prendre de engagements chiffrés en faveur de la nutrition d’ici 2020 et contribuer à la mobilisation des ressources, notamment par les financements innovants (…) ».

La malnutrition persiste au Burkina Faso malgré les efforts du gouvernement

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La malnutrition est une question de santé publique, d’alimentation, mais surtout une question de développement global impliquant plusieurs secteurs (Santé, agriculture, eau etc.). Malgré les efforts consentis par le gouvernement et ses partenaires, les différentes formes de malnutrition demeurent à des niveaux élevés au Burkina Faso. Pour preuve, a dit le président du RESONUT, plus d’un million d’enfants de moins de 5 ans souffrent de malnutrition chronique ; un enfant sur 10 souffre de malnutrition aigüe et est à haut risque de décès, un enfant sur 2 qui décède également au Burkina Faso a souffert de malnutrition. Pour ce qui concerne la prévalence en 2015 de la malnutrition aiguë globale, il a annoncé qu’elle est de 10,4% contre 8,6% en 2014. Quant à la prévalence de malnutrition, elle est en légère baisse et est passée de 35% en 2010 à 30,2% en 2015.

Le RESONUT est un regroupement de 31 organisations de la société civile qui travaillent dans la vision de faire du Burkina Faso, un pays exempt de faim et de nutrition. Le but de cette structure est d’assurer la concertation et la coordination société civile engagée en faveur de l’amélioration de l’état nutritionnel des populations Burkinabè.

Aïssata Laure G. Sidibé
Lefaso.net

RESONUT : qu’aucun enfant ne meure par faute de malnutrition

Le Réseau de la société civile pour la nutrition (RESONUT) prend part au Salon International de l’Enfant et de l’Adolescent ouvert depuis le 17 novembre. A cette occasion, il nous décèle l’objet de leur participation à ce salon et l’impact possible que cela peut susciter visa à vis de leur cible.

Créé dans le cadre du mouvement Scalling Up Nutrition (SUN) pour le renforcement de la nutrition. Le Burkina Faso a adhéré à ce mouvement international depuis 2011 et dès 2014 le réseau de la société civile pour la nutrition (RESONUT) a été créé. Il est composé d’une trentaine d’ONG nationales et internationales dont la présidence est assurée par l’ONG Action contre la faim (ACF).

Selon le responsable plaidoyer de ACF, Hermann GOUMBRI, le réseau compte relever plusieurs défis du domaine de la nutrition au Burkina Faso. «  Nous agissons dans le plaidoyer pour la nutrition afin d’inciter les différents décideurs politiques et économiques à investir davantage politiquement et surtout financièrement dans le domaine de la nutrition pour favoriser la nutrition des enfants et de tous les burkinabé en général » a-t-il indiqué.

Pour lui,, si le réseau a voulu prendre part au SINEA, c’est bien pour se faire connaître par l’ensemble du public à travers différents messages sur la nutrition.  Il a poursuivi en disant qu’ « une étude à plusieurs niveaux a été faite sur la nutrition au Burkina Faso. Cependant nous comptons rendre public les résultats obtenus d’ici la fin du mois de novembre 2016. Et ce, dans l’optique de révéler l’implication du pays et des différents partenaires techniques et financiers dans le domaine de la nutrition ». Hermann GOUMBRI, pour finir, a interpellé les différentes autorités concernées à jeter un regard positif sur l’état de la nutrition au Burkina Faso. Il a souhaité une contribution d’au moins 3% du budget national consacré à la nutrition. C’est pourquoi il a insisté sur le plaidoyer afin d’accentuer et augmenter les investissements financiers au Burkina Faso en faveur de la nutrition. « La nutrition étant le socle du développement d’un pays, il est de notre devoir de travailler à ce qu’elle soit prise en compte. Nous désapprouvons le fait que de nos jours des enfants meurent par faute de malnutrition et cela est déplorable pour un pays qui se dit souverain» a conclut Hermann GOUMBRI.

Lutte contre la malnutrition : Le RESONUT dresse le bilan de ses études

« Faire du Burkina Faso un pays exempt de faim et de malnutrition » telle est la vision du Réseau de la société civile pour la nutrition au Burkina Faso (RESONUT). Dans le cadre de son projet de plaidoyer intitulé « Engagement du Burkina Faso pour la nutrition, RIO 2016 », le réseau a mené trois études. Les résultats ont été restitués ceÂmardi 6 décembre 2016 à Ouagadougou.

Les engagements du Burkina Faso en matière de nutrition, les allocations et les dépenses de l’Etat pour les interventions spécifiques et sensibles à la nutrition de 2014 à 2015, les décaissements des partenaires techniques et financiers en faveur des interventions spécifiques et sensibles à la nutrition. Il s’agit des recherches conduites par le Réseau de la société civile pour la nutrition au Burkina Faso (RESONUT), dont les résultats ont été restitués au cours de cet atelier.Â
« Le RESONUT appuie le ministère de la santé et le gouvernement dans sa lutte contre la malnutrition. Les actions du RESONUT sont significatives. En moins de trois ans d’existence, RESONUT a posé des actions en vue de soutenir les engagements du Burkina en matière de nutrition » a signifié Bertine Ouaro, directrice de la nutrition. A l’en croire, plus d’un million d’enfants burkinabè souffrent de la malnutrition chronique.

En effet, la malnutrition demeure un problème de santé publique au Burkina Faso. La situation nutritionnelle est toujours préoccupante et les prévalences des différents types de malnutrition sont encore élevées. La prévalence de la malnutrition aigüe globale était de 10 ,4% en 2015 avec 2 ,2% de forme sévère, celle de la malnutrition chronique était de 30,2%.

Les résultats des recherches

« Nous attendons que les trois recherches qui ont été menées puissent alimenter la réflexion et décider réellement qu’elles sont les recommandations les plus pertinentes sur lesquelles nous devons nous appuyer pour avancer » a souligné Marc Sekpon, président du RESONUT.

Des études conduites par le Réseau de la société civile pour la nutrition, il est à noter que le Burkina Faso a adopté des stratégies de lutte en vue d’améliorer l’état nutritionnel des populations. Un objectif qui s’inscrit dans les missions que le réseau s’est assignées.

Ainsi, au titre des engagements pris, on retient entre autres, que le Burkina a adhéré au mouvement international Scaling up nutrition (renforcement de la nutrition) en 2011 et les objectifs du développement durable. Au plan national, le Burkina a élaboré un plan multisectoriel de nutrition (2016-2020), y compris les engagements des ressources financières et humaines pour soutenir les interventions spécifiques et sensibles à la nutrition. Ces instruments ont permis de réduire la prévalence de l’insuffisance pondérale de 26% à 23% chez les enfants de moins de 5 ans de 2009 à 2015.

S’agissant de l’analyse des allocations budgétaires en faveur de la nutrition, l’étude a révélé que les ressources affectées par le gouvernement à l’amélioration de la situation nutritionnelle sont de 8,848 milliards de Francs CFA, soit 0,61% du budget de l’Etat (hors financement extérieur sur la période 2014-2015). Ces ressources sont « relativement faibles » et la plus part des « projets et programmes qui impactent directement la nutrition sont très limités ».

Quant aux décaissements des partenaires techniques et financiers sur les interventions spécifiques sensibles à la nutrition, l’étude a démontré que la prise en charge de cette préoccupation est principalement dépendante d’acteurs extérieurs avec peu d’investissements domestiques. En effet, sur la période 2014-2015, plus de 62 ,83 milliards de francs CFA ont été décaissés par an par les PTF pour financer les projets en faveur de la nutrition au Burkina Faso.

Le Réseau de la société civile pour la nutrition au Burkina Faso (RESONUT), est un regroupement de 31 organisations de la société civile. Les structures membres interviennent dans les secteurs la santé, de la nutrition, de l’eau, l’hygiène, de la sécurité alimentaire, etc.

Nicole Ouédraogo
Lefaso.net