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Lutte contre la malnutrition au Burkina Faso

Le RESONUT lance son projet « Changer-Agir-Progresser (CAP) pour un Burkina Faso sans malnutrition »

Le mercredi 30 mai 2018, en présence de plusieurs acteurs étatiques, d’ONG, d’organisations partenaires, de leaders communautaires et de personnalités diverses, le Réseau de la société civile pour la nutrition (RESONUT) a lancé officiellement son nouveau projet intitulé « Changer, Agir et Progresser pour un Burkina Faso sans malnutrition. »  Cette cérémonie a eu lieu à l’Hôtel des Conférences Ouind-Yidé à Ouagadougou sous la présidence de Madame le Ministre de l’économie, des finances et du développement (MINEFID), représentée par Madame Monique YARGA/OUEDRAOGO, Directrice Générale Adjointe du développement durable.

Grâce au financement de Bill & Melinda GATES Foundation, le Réseau de la société civile pour la nutrition (RESONUT) a lancement officiellement les activités de son projet de plaidoyer « Changer, Agir et Progresser (CAP) pour un Burkina Faso sans faim ». La cérémonie, placée sous la présidence de Madame le Ministre de l’économie, des finances et du développement (MINEFID), représentée par Madame Monique YARGA/OUEDRAOGO, Directrice Générale Adjointe du développement durable, a connu la participation de plusieurs acteurs intervenant dans le domaine de la nutrition. Le projet sera mis en œuvre sur trois ans (2018-2021) avec un coût d’environ 1 000 000 de dollars américains. L’objectif principal visé à travers ce projet est de renforcer les capacités des membres du RESONUT (fort de 35 ONG et associations nationales et internationales) pour des actions de plaidoyer efficaces et efficientes en vue d’influencer les décideurs politiques et économiques en faveur de la nutrition au Burkina Faso. Plus spécifiquement, le projet vise à améliorer la gouvernance en faveur de la nutrition aux niveaux national, et décentralisé ; inciter les gouvernements du Burkina Faso à allouer davantage de financements adéquats et domestiques en faveur de la nutrition et de contribuer à mettre en place un mécanisme viable de redevabilité national y relatif. L’autre objectif à terme sera de renforcer les capacités organisationnelles, techniques et managériales du RESONUT afin de le rendre le rendre autonome possible.

Photo 5Au cours des trois années à venir, le projet interviendra sur l’ensemble du territoire burkinabè avec un focus sur des régions comme celles du Centre, du Centre-Nord, de l’Est, des Hauts-Bassins, du Nord. Les bénéficiaires visés de ces actions de plaidoyer sont particulièrement les enfants de moins de 05 ans, les femmes enceintes et les femmes allaitantes, couches généralement plus vulnérables. Afin de réussir au mieux ses actions, le RESONUT va continuer d’entretenir une bonne et franche collaboration avec ses alliés et partenaires comme le Point focal SUN (Scaling Up Nutrition ou renforcement de la nutrition) Burkina Faso, la Direction de la Nutrition, les Réseaux SUN du pays (parlementaires, donateurs, Nations Unies, Privé, Recherche), son réseau de Champions de la Nutrition, les médias, etc. Le Président du RESONUT, Marc SEKPON, par ailleurs Directeur Pays de l’ONG Action contre la Faim Burkina Faso, a dans son intervention insisté sur les résultats visés à travers ce projet, à savoir « l’amélioration de la gouvernance et de la redevabilité en matière de nutrition aux niveaux national et décentralisé ; l’allocation par l’Etat du Burkina Faso de plus de ressources financières domestiques et adéquates pour la nutrition ; la mise en place d’un mécanisme national de redevabilité ; et le renforcement de la gouvernance interne du RESONUT. Selon lui, tous ces résultats seront atteints grâce aux différentes, mais seulement par le concours des uns et des autres. Marc SEKPON a alors appelé les membres du RESONUT à faire preuve d’engagement continu pour que tous les résultats puissent être atteints et de manière optimale.

La représentante de la ministre a quant à elle tenu à féliciter le réseau pour cette initiative et a montré la détermination et l’engagement du MINEFID à accompagner les efforts du réseau dans sa lutte pour une bonne nutrition des populations. Elle a rassuré le RESONUT de l’accompagnement du ministère des finances dans cette mission tant sur le plan technique que financier, dans la mesure du possible. Selon elle, la question de la nutrition est un point très important pour le Burkina Faso. D’où sa prise en compte dans le référentiel national qu’est le Plan National de Développement Economique et social (PNDES 2016-2020) comme un effet attendu de l’axe 2 portant sur le Capital Humain.

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Jacques BOUDA, communicateur

Action contre la Faim