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Actualités

Right2Grow : les OSC et OBC du Centre-nord outillés sur plusieurs thématiques

Du 09 au 12 novembre 2021, à Kaya, s’est tenu un atelier de renforcement de capacités des OSC et OBC de la région du Centre-nord sur la vie associative, le réseautage, les techniques d’élaboration de plans de plaidoyer et la mobilisation de ressources. L’objectif visé de cette activité était de redynamiser le fonctionnement des organisations, favoriser la mise en place de groupes de pressions afin qu’ils puissent mener à bien des activités de plaidoyer et de mobilisation de ressources dans le domaine de la nutrition, de la sécurité alimentaire et du WASH.

Consortium Right to Grow (R2G) : 32 acteurs de la société civile du Mali et du Burkina Faso renforcés sur les techniques d’analyse et de suivi budgétaire

Dans le cadre de la mise en œuvre du Projet Right to Grow (R2G), le Centre pour la Gouvernance Économique et la Responsabilisation en Afrique (CEGAA), basé en Afrique du Sud, en collaboration avec le Réseau de la Société civile pour la Nutrition RESONUT Burkina et ses partenaires du Mali a organisé du 02 au 05 novembre 2021, à Ouagadougou, une session de renforcement des capacités de 32 acteurs de la société civile du Mali et du Burkina-Faso sur l’analyse, le suivi et le plaidoyer budgétaires pour la nutrition, la sécurité alimentaire et le Wash. Il s’agit du Groupe de Suivi Budgétaire (GSB), de World Vision, de OMES, de AMADECOM, de Stop Sahel d’Action contre la Faim Mali-Espagne de Save the Children International, d’Action contre la Faim (ACF) Burkina Faso, The Hunger Project Burkina, de l’Association Monde Rural et du RESONUT.  

Projet Right to Grow : Les OSC et OBC renforcent leurs capacités sur l’analyse, le suivi et le plaidoyer budgétaire

Dans le cadre du projet Right To Grow (R2G), les Organisations de la Société Civile (OSC), les Organisations à Base Communautaire (OBC) et les médias locaux des régions du Centre, du Centre-Nord, du Nord et de l’Est, ont bénéficié, durant trois jours, d’un renforcement de capacités sur l’analyse, le suivi et le plaidoyer budgétaire en faveur de la nutrition, la sécurité alimentaire et le Wash. L’objectif visé est d’outiller les acteurs, impliqués dans l’approche multisectorielle de la nutrition, pour initier des activités d’analyse et de suivi budgétaire à la base.

NUTRITION ET COVID-19 AU BURKINA FASO : LE RESONUT RENFORCE LES CAPACITÉS DE SES ACTEURS À LA BASE

Un atelier thématique sur les mesures d’adaptation des activités de plaidoyer décentralisé face à la pandémie de la COVID-19 s’est tenue à l’hôtel des conférences Ouind-Yiidé le 20 mai 2021. Cet atelier s’inscrit dans le cadre du projet de fonds commun du mouvement pour le renforcement de la nutrition (Pooled Fund), financé par le Bureau des Nations Unies pour les Services d’Appui aux Projets (UNOPS) et mis en œuvre par le Réseau de la Société Civile pour la Nutrition (RESONUT).

Depuis décembre 2019, le monde entier est confronté aux défis de la lutte contre la COVID-19. Cette pandémie a touché plus de 130 millions de personnes dans le monde. À la date du 20 mai 2021, le Burkina Faso enregistrait 13 410 cas, dont 5018 femmes, 8 392 hommes, 13 225 guérisons, 162 décès et 20 actifs. Conscient de l’impact de la pandémie sur le développement socio-économique, le RESONUT a organisé, le jeudi 20 mai 2021, un atelier de renforcement des capacités sur les mesures d’adaptation des activités décentralisées du plaidoyer en faveur de la nutrition face à la pandémie de la COVID-19.

Cette formation qui a regroupé les cinq points focaux régionaux, les cinq régions bénéficiaires du fonds de plaidoyer décentralisé et l’équipe technique a été animée par Siriki KONE, Victor NIKIEMA et Alassane ABDOU, tous du Département Santé Nutrition de Action contre la Faim (ACF).

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SÉCURITÉ NUTRITIONNELLE : LE RESONUT RENFORCE LES CAPACITÉS DE SES ACTEURS DE SOUTIEN AUX ACTIVITÉS DE LA NUTRITION

Le 21 mai 2021, le Réseau de la Société civile pour la Nutrition (RESONUT), engagé dans la concertation et la coordination de la société civile pour l’amélioration de l’état nutritionnel des populations afin de faire du Burkina Faso, un pays exempt de faim et de malnutrition, a organisé un atelier de renforcement des capacités des Champions Nutrition, des membres des régions bénéficiaires du fonds de plaidoyer décentralisé et des points focaux du réseau sur la sécurité nutritionnelle. Au total cinquante- quatre (54) participants dont neufs (9) femmes et quarante-cinq (45) hommes y ont pris part.

Le Burkina Faso est l’un des pays d’Afrique de l’Ouest où les indicateurs de malnutrition s’améliorent très lentement malgré les efforts déployés, ces 5 dernières années, par les différents acteurs. Selon l’enquête SMART 2020, au plan national, la malnutrition aiguë globale (MAG) est de 9.1%, la malnutrition aiguë sévère 1.0% et la malnutrition chronique se situe entre 8% pour la forme sévère et 24.9% pour la forme modérée. Chez les enfants de moins de 5 ans, on note une insuffisance pondérale de 17.6%. Si les taux se sont améliorés, le nombre d’enfants malnutris reste encore élevé et la situation très précaire.

C’est conscient de cette situation que le RESONUT a bien voulu doter ses Champions Nutrition, ses membres bénéficiaires du fonds de plaidoyer décentralisé et ses points focaux régionaux, de connaissances sur la nutrition/santé, la sécurité alimentaire, l’eau, l’hygiène et l’assainissement Pour le RESONUT, cette formation a pour but de mobiliser les personnes ressources que sont les Champions Nutrition, les points focaux et les bénéficiaires des fonds de plaidoyer décentralisé, pour la promotion des pratiques optimales de nutrition au Burkina Faso.

Cette journée de formation a regroupé cinquante-quatre (54) participants venus des régions de l’Est, de la Boucle du Mouhoun, du Centre, du Centre-Nord, du Sud-Ouest et du Nord.

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Avis d’appel d’offre pour le recrutement d’un consultant (H/F) ou bureau d’étude pour l’élaboration d’un Manuel de suivi-évaluation pour le Réseau de la Société civile pour la Nutrition (RESONUT)

Le RESONUT œuvre sans relâche depuis sa création pour le bien-être des enfants, des femmes enceintes et allaitantes du Burkina Faso, conformément à sa vision de « Faire du Burkina Faso un pays exempt de faim et de malnutrition. ».

Afin de mieux rendre compte des réalisations de ses projets et actions, mesurer leurs effets et impact sur les bénéficiaires et s’assurer qu’elles contribuent à l’atteinte des résultats escomptés, il s’avère nécessaire de mettre en place un dispositif de suivi – évaluation dynamique et participatif.

Ce système de suivi-évaluation permettra de soutenir l’équipe de gestion des projets et les décideurs dans l’opérationnalisation et la mise en œuvre des activités du réseau.

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Avis d’appel d’offre pour le recrutement d’un consultant (H/F) ou bureau d’étude pour la réalisation d’une étude régionale pour l’identification des financements endogènes existants en vue de renforcer le financement de la nutrition au Burkina Faso

Le RESONUT s’évertue au suivi des engagements pris par le Burkina Faso en faveur de la nutrition. Afin de contribuer à l’atteinte des résultats visés par le Gouvernement et d’assurer une mise en œuvre optimale, le RESONUT réalise actuellement une étude sur l’analyse budgétaire 2016-2018 des partenaires techniques et financiers au Burkina Faso.

Cette étude permettra d’apprécier la contribution des secteurs contributeurs (spécifiques et sensibles) à la nutrition et déterminer les besoins d’investissement public pour l’atteinte des résultats.

Ce présent avis est lancé en vue de recruter un consultant indépendant ou un cabinet/bureau d’étude pour faire l’état des lieux des financements endogènes existants en faveur de la nutrition dans la ville de Ouagadougou et de Bobo Dioulasso.

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Avis d’appel d’offre pour le recrutement d’un consultant (H/F) ou bureau d’étude pour la capitalisation des expériences du projet Pooled Fund (Fonds commun) du RESONUT

 Le projet de « Renforcement des capacités et de la participation du  RESONUT et de ses partenaires pour un plaidoyer national et communautaire en soutien aux efforts nationaux de nutrition au Burkina Faso » est un projet de trois ans  (03) du Réseau de la Société civile pour la Nutrition (RESONUT), créé en décembre 2014, qui a pour vision de : « Faire du Burkina Faso un pays exempt de faim et de malnutrition » en utilisant le plaidoyer comme levier dans les domaines de la nutrition ainsi que les secteurs contributeurs à la nutrition.

 

L’objectif de la mission est de capitaliser les acquis du projet Pooled fund en mettant en exergue une (01) expérience réussie dudit projet dans chacune des cinq régions bénéficiaires (Est, Sud-Ouest, Boucle du Mouhoun, Centre-Nord et Nord) du fonds de plaidoyer décentralisé.

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Avis d’appel d’offre pour le recrutement d’un consultant (H/F) ou bureau d’étude pour la capitalisation des acquis du projet Changer- Agir- Progresser (CAP) du RESONUT

                                                                                                                                                                                                      Dans le cadre de la mise en œuvre du projet CAP, il est prévu la capitalisation des acquis dudit projet en vue de sa réplicabilité. Le RESONUT lance cet appel d’offre afin de se faire assister par un consultant ou bureau d’étude pour la conduite de la capitalisation des expériences du projet « Changer-Agir- Progresser (CAP) pour un Burkina Faso sans malnutrition ».

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Rapport RESONUT_Multisectorialité_2017

La présente étude a pour objectif d’évaluer les mécanismes de coordinations des programmes multisectoriels au Burkina Faso et dans la sous-région, afin de proposer un modèle d’ancrage institutionnel adapté pour la nutrition au Burkina Faso.
Il s’est agi d’une étude basée sur la revue documentaire et une enquête de terrain effectuée du 1er au 28 février 2017. Un échantillon raisonné des organes institutionnels ayant un mécanisme de coordination à caractère multisectoriel ont été retenus pour l’étude. Nous avons réalisé des entretiens de groupe (focus), un entretien d’experts ainsi que des entretiens individuels approfondis. Ces éléments ont été également renforcés par la recherche documentaire et la revue bibliographique dans le domaine de la nutrition au Burkina Faso et dans les pays concernés. Les principaux facteurs qui limitent la fonctionnalité des mécanismes de coordination multisectorielle ont été :
Le degré d’implication des personnes ressources des secteurs concernés. Lorsque les premiers responsables sont sensibilisés et engagés, ils s’impliquent mieux dans le fonctionnement des mécanismes de coordination et donnent une bonne impulsion à suivre.

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Etude mécanismes de rédévabilité_210217_RESONUT

Aujourd’hui, la malnutrition est un problème de santé publique qui contribue négativement au développement en général. La lutte contre ce fléau a été entreprise depuis des années, mais il demeure encore. Pour faire face à ce problème, il est nécessaire de mettre les responsables en charge du bien-être de la population, les acteurs, donateurs du domaine de la nutrition face à leur responsabilité. Ainsi, la redevabilité qui est un moyen de rendre compte des engagements entre gouvernement, acteurs, donateurs, société civile et bénéficiaires est important pour le succès des programmes nutritionnels. Pour ce faire, une étude sur les mécanismes de redevabilité existants et leur fonctionnalité au Burkina Faso est importante et cela contribuera au succès de la lutte contre la malnutrition.

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Analyse Engagements BF nutrition VF DEF

La présente étude constitue une opportunité pour appréhender et analyser les efforts entrepris par l’Etat en matière de nutrition. Elle fait donc le point des engagements politiques, juridiques et économiques du Burkina Faso et essaie d’apprécier leur niveau de mise en oeuvre.
Question transversale avec des données peu capitalisées, on pouvait s’attendre à des difficultés pour rassembler les données pertinentes et procéder à une analyse convenable. Outre cette difficulté, la disponibilité des personnes ressources dans cette période de vacances dans la plupart des organisations internationales et non gouvernementales, rendait la tâche plus lourde. Malgré ces difficultés, les données collectées permettent de relever que le Burkina Faso fonde ses engagements sur ceux pris aux niveaux international et régional à travers les diverses conférences ainsi que les résolutions des Nations Unies.
Concernant les engagements financiers, les déclarations d’Abuja et FANUS qui invitent les Etats à accorder respectivement 15% des budgets nationaux à la santé et 3% de leurs budgets sectoriels à la nutrition, constituent les principales orientations. Le Burkina ayant pris part aux conférences ayant adopté lesdites déclarations, celles-ci lui sont applicables.
Il convient de souligner aussi les engagements importants issus de la Stratégie Régionale Africaine de Nutrition (ARNS), du Pacte mondial en faveur de la nutrition pour la croissance (N4G) et des conclusions de la conférence ICN2 (International Conférence for Nutrition).

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Le RESONUT lance son projet « Changer-Agir-Progresser (CAP) pour un Burkina Faso sans malnutrition »

Lutte contre la malnutrition au Burkina Faso

Le RESONUT lance son projet « Changer-Agir-Progresser (CAP) pour un Burkina Faso sans malnutrition »

Le mercredi 30 mai 2018, en présence de plusieurs acteurs étatiques, d’ONG, d’organisations partenaires, de leaders communautaires et de personnalités diverses, le Réseau de la société civile pour la nutrition (RESONUT) a lancé officiellement son nouveau projet intitulé « Changer, Agir et Progresser pour un Burkina Faso sans malnutrition. »  Cette cérémonie a eu lieu à l’Hôtel des Conférences Ouind-Yidé à Ouagadougou sous la présidence de Madame le Ministre de l’économie, des finances et du développement (MINEFID), représentée par Madame Monique YARGA/OUEDRAOGO, Directrice Générale Adjointe du développement durable.

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Assemblée Générale du RESONUT/Burkina Faso

Assemblée Générale du RESONUT/Burkina Faso

Un nouveau Bureau exécutif pour des défis plus ambitieux

 

Le mardi 29 mai 2018 a eu lieu l’Assemblée Générale Ordinaire (AGO) du RESONUT à Ouagadougou. Cette rencontre statutaire a vu la participation de plusieurs organisations membres venues des régions du Burkina Faso. Deux grands points étaient inscrits à l’ordre du jour de cette assemblée. Le premier point a concerné le bilan du mandat du bureau exécutif sortant et de la mise en œuvre du projet « ENGAGEMENTS DU BURKINA FASO POUR LA NUTRITION, RIO 2016 », par le réseau.  Le second point a porté sur le renouvellement du bureau.

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Analyse des allocations budgétaires et des dépenses annuelles du Gouvernement pour les interventions spécifiques et sensibles à la nutrition, au Burkina Faso, en 2014 et 2015

L’étude sur «l’analyse des allocations budgétaires et les dépenses du gouvernement pour les interventions spécifiques et sensibles à la nutrition » a été commanditée par le Réseau de la Société civile pour la Nutrition (RESONUT), présidé par l’ONGhumanitaire Action...

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Analyse des allocations budgétaires et des dépenses annuelles du gouvernement et des partenaires techniques et financiers en faveur des interventions spécifiques et sensibles à la nutrition au Burkina Faso 2014 et 2015

La réduction de la malnutrition est reconnue comme une priorité mondiale, consacrée comme un des Objectifs clés du Développement Durable (ODD). Cependant, malgré un engagement mondial soutenu, les avancées sur la voie de la réalisation des ODD, notamment la réduction...

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Journée Mondiale de l’Alimentation 2016 Faire de la nutrition une priorité de développement au Burkina Faso lundi 17 octobre 2016 à 00h00min

L’alimentation, et au-delà la nutrition sont des droits humains fondamentaux pour tout individu. A la faveur de la célébration de la journée mondiale de l’alimentation ce 16 octobre, le Réseau de la Société Civile pour la Nutrition (RESONUT), créé en 2014 et constitué de 31 ONG et Associations de développement intervenant sur tout le territoire national, appelle l’Etat burkinabè, et les autres acteurs, à plus d’engagements financiers en faveur de la nutrition des Burkinabè, notamment des plus vulnérables que sont les enfants de moins de cinq ans, les femmes enceintes et allaitantes.

« Le climat change, l’alimentation et l’agriculture aussi », tel est le thème retenu par l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) à l’occasion de la journée mondiale de l’alimentation 2016. Ce thème entre en droite ligne avec les signaux de détresse lancés depuis 1992 à RIO sur le réchauffement de notre planète. Ces inquiétudes ont été renouvelées lors de la conférence de Paris en 2015 sur le climat (COP 21). L’enjeu capital de ce rendez-vous est de limiter le réchauffement climatique à l’échelle mondiale entre 1,5° C et 2°C, d’ici à 2100. Les effets du changement climatique au nombre desquels des inondations, des périodes de sécheresses assez fréquentes, la désertification iront crescendo si rien n’est fait ! La situation nutritionnelle peu reluisante des populations subsahariennes comme le Burkina Faso prendra davantage un coup.

Un enfant sur 2 qui décèdent a souffert de la malnutrition

Le Burkina Faso subit de plus en plus les effets du changement climatique, ce qui n’est pas sans conséquence sur son agriculture, composante importante de la sécurité nutritionnelle. En effet, la situation nutritionnelle au Burkina Faso présente des chiffres inquiétants. La prévalence en 2015 de la malnutrition aigüe globale (faible poids par rapport à la taille) est de 10.4% contre 8.6% en 2014. La prévalence de la malnutrition chronique quant à elle est en légère baisse et est passée de 35% en 2010 à 30.2% en 2015 (1). Plus d’un million d’enfants de moins de 5 ans souffrent de la malnutrition chronique (petite taille par rapport à l’âge). Un enfant sur 10 souffre de malnutrition aiguë et à haut risque de décès. Cela représente environ 500 000 enfants.

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Lutte contre la malnutrition : Le RESONUT invite les différents acteurs à poursuivre les efforts

Rio de Janeiro abrite ce 4 août 2016, l’événement nutrition pour la croissance II pour rappeler aux pays l’importance de respecter leurs engagements pour la nutrition et les pousser à rendre plus spécifiques leurs promesses financières et politiques. Le Réseau de la société civile pour la nutrition du Burkina Faso n’est pas resté en marge de cette célébration. En effet, tout comme d’autres pays dans la zone Afrique, il a animé une conférence de presse à Ouagadougou. Objectif : Rendre publique la déclaration de la société civile sur la lutte contre la sous-nutrition en Afrique de l’Ouest, au Tchad et à Madagascar.

« Malgré les efforts consentis par les Etats d’Afrique de l’Ouest, du Tchad et Madagascar, la situation demeure extrêmement préoccupante en Afrique de l’Ouest et centrale, puisque 5,9 millions d’enfants de moins de cinq ans risquent de souffrir de la malnutrition aigüe cette année, dont 1,9 million dans sa forme sévère, si des remèdes appropriés ne sont pas apportés », peut-on lire dans la déclaration de la société civile sur la lutte contre la sous-nutrition en Afrique de l’Ouest, au Tchad et à Madagascar. Elle a été rendue publique par le réseau de la société civile pour la nutrition (RESONUT) lors d’une conférence de presse, ce 4 août 2016 à Ouagadougou.

« L’objectif de cette rencontre c’est de faire un plaidoyer pour que la question de malnutrition soit prise en compte par tous les intervenants, que ce soit au niveau étatique qu’au niveau des organisations afin qu’on puisse dans le court, moyen, long termes booter cette problématique hors de nos nations », a déclaré le président par intérim du Réseau de la société civile pour la nutrition (RESONUT), Aimé Parfait Coulidiaty.

Pour ce faire, il a invité les pays à s’investir largement dans les interventions à la fois sensibles et spécifiques à la nutrition. « Nous, société civile d’Afrique de l’Ouest, du Tchad et de Madagascar, demandons aux Etats d’agir urgemment. Agir pour la vie. Agir pour inverser la tendance. Agir pour écrire une nouvelle page de l’histoire des enfants en Afrique à transmettre aux générations futures (…) », a-t-il lancé. Aussi a-t-elle recommandé aux gouvernements des pays concernés, l’organisation d’une conférence régionale de haut niveau pour l’adoption d’engagements financiers forts d’ici 2017 ; à garantir un financement adéquat de la nutrition en consacrant au moins 3% de leur budget à la nutrition, d’ici à 2020, entre autres.

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Lutte contre la malnutrition : Le RESONUT dresse le bilan de ses études

 

« Faire du Burkina Faso un pays exempt de faim et de malnutrition » telle est la vision du Réseau de la société civile pour la nutrition au Burkina Faso (RESONUT). Dans le cadre de son projet de plaidoyer intitulé « Engagement du Burkina Faso pour la nutrition, RIO 2016 », le réseau a mené trois études. Les résultats ont été restitués ce mardi 6 décembre 2016 à Ouagadougou.

Les engagements du Burkina Faso en matière de nutrition, les allocations et les dépenses de l’Etat pour les interventions spécifiques et sensibles à la nutrition de 2014 à 2015, les décaissements des partenaires techniques et financiers en faveur des interventions spécifiques et sensibles à la nutrition. Il s’agit des recherches conduites par le Réseau de la société civile pour la nutrition au Burkina Faso (RESONUT), dont les résultats ont été restitués au cours de cet atelier. 
« Le RESONUT appuie le ministère de la santé et le gouvernement dans sa lutte contre la malnutrition. Les actions du RESONUT sont significatives. En moins de trois ans d’existence, RESONUT a posé des actions en vue de soutenir les engagements du Burkina en matière de nutrition » a signifié Bertine Ouaro, directrice de la nutrition. A l’en croire, plus d’un million d’enfants burkinabè souffrent de la malnutrition chronique.

En effet, la malnutrition demeure un problème de santé publique au Burkina Faso. La situation nutritionnelle est toujours préoccupante et les prévalences des différents types de malnutrition sont encore élevées. La prévalence de la malnutrition aigüe globale était de 10 ,4% en 2015 avec 2 ,2% de forme sévère, celle de la malnutrition chronique était de 30,2%.

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Allocations dépenses PTF nutrition 2014 2015 RESONUT

«L’analyse des allocations budgétaires des partenaires techniques et financiers (PTF) en faveur des interventions spécifiques et sensibles à la nutrition au Burkina Faso en 2014 et 2015 » a été une étude commanditée par le Réseau de la Société civile pour la Nutrition (RESONUT), présidé par l’ONG humanitaire Action Contre la Faim (ACF), Mission Burkina Faso. Télécharger le document

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